vendredi 7 décembre 2012

Oh quand j'entends chanter Noël

Nouvel écrit. Nouvelle divagation "pseudo littéraire" (je me dois de rester humble). Un conte de Noël à ma façon, c'est à dire, teinté de fantastique, d'horreur et de fantaisie.

Un extrait:

"
Soudain, il sent qu'il se passe quelque chose. Le sac bouge. Il est soulevé du sol. Avec force. Tiré vers le haut. Comme un baluchon hissé sur des épaules. Et dans le même mouvement, une sensation de chute interminable s'empare de lui. Malgré le noir qui règne dans sa prison de toile, il se voit tomber. Ses bras et ses jambes s'ébattent en tous sens. Il a beau essayer de se raccrocher à quelque chose, aucune prise ne se présente à ses doigts. La tête lui tourne. L'envie de vomir lui secoue l'estomac. Il chute toujours. Il prend même de la vitesse. La peau de ses joues semblent vouloir se décrocher à chaque nouveau mètre descendu. Plus aucun son ne sort de sa gorge irritée. Il tombe. Toujours plus bas. Et puis dans un choc d'une violence extrême, il s'écrase enfin. « Waou, ma tête ! », sont ses dernières paroles. Antoine s’évanouît."

Pour connaître la suite des aventures d'Antoine oh-quand-jentends-chanter-noel - Atramenta.net


dimanche 18 novembre 2012

L'indésirable

Dernière nouvelle en date, un brin fantastique, avec quelques références SF; un extrait.


"Alex est ce qu'on appelle communément, un célibataire endurci. Une identité qui semble lui convenir à merveille lorsque l'on sait que c'est aussi un séducteur chevronné. Pas le genre dragueur balourd. Non. Plutôt le charmeur élégant, sombre, à la Bogart. Un peu inaccessible. N'allons pas chercher plus loin des explications à son célibat qui lui sied autant que la clope négligemment accrochée aux lèvres d'Humphrey. Les femmes l'adorent. Il leur rend bien mais sans engagement de durée. Et c'est peut-être cela qui fait son succès.


De retour d'un voyage dans l'hémisphère sud, il éprouve quelques difficultés à retrouver son rythme de croisière le long des avenues de la grande ville. Son séjour en Papouasie-Nouvelle-Guinée l'a laissé dans un état d'intense fatigue physique. Son médecin traitant n'a pourtant rien trouvé d'anormal dans ses analyses d'urines et sanguines. Rien qui puisse étayer le rapatriement d'un quelconque virus ou d'une maladie inopportune. Sans traitement particulier, son appétit des belles en maraude semble pour l'instant faire un stand by inhabituel prolongé. Inquiet, il n'en dédaigne pas moins les contempler déambuler à la terrasse des cafés. Chaque jour, après la pause sandwich de la mi-journée, confortablement installé dans le rotin d'un fauteuil du « Bistro de Paris », il laisse ses yeux gourmands déshabiller les formes élégantes et aussi variées et parfumées que des fruits mûrs. Elles sont autant d'invitations aguichantes à des rendez-vous galants qu'il lui est possible d'imaginer. Tout autant qu'il lui est impossible d'honorer. Pour le moment."

Découvrez le texte en intégralité "L'indésirable" sur Atramenta.net


jeudi 27 septembre 2012

C'est un jardin extraordinaire

Quel travail!

Il y a une certaine poésie dans ces sculptures naturelles même si je n'imagine pas mon jardin à cette image.

Si vous flâner dans les rues de Vix, en Vendée, prenez le temps d'admirer ces réalisations.


jeudi 20 septembre 2012

Sous-sol

Extrait: 
 
« Y a des jours où le sort s’acharne contre nous », pense Arnaud en appuyant nerveusement sur le bouton de l’ascenseur. « Il s’accroche à nos basques tel un morpion à une touffe de poils pubiens ». L’image le fait sourire. Première fois de la journée.


Faut reconnaître que ce vendredi avait très mal commencé. Avant même d'avoir posé le pied par terre, Julie, sa copine depuis quelques semaines lui faisait une scène pour un petit pet élégamment étouffé sous la couette. D'habitude, ils en riaient mais ce matin, la belle n'était pas d'humeur. Vraiment pas ! Le petit déjeuner qui suivit cet esclandre s'était déroulé dans une ambiance de salle funéraire : traits tirés, silence de mort. Même la radio semblait complice. Elle diffusait une avalanche de nouvelles toutes plus sanguinolentes les unes que les autres. Le lait, autre artisan du mauvais sort, avait débordé de la casserole générant un hurlement de harpie de la belle et ténébreuse Julie en cette veille de week-end. « T’as vu la gazinière... tu pourrais faire gaffe ! » L’un et l’autre s’étaient quittés sans un mot d’encouragement pour la journée qui s’annonçait sous de mauvais auspices.


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Mont d'or

Extrait de ma dernière nouvelle publiée sur Atramenta


« Vous seriez bien aimable de passer récupérer les affaires de votre mère, dans la journée, Monsieur Labroux ». Pas un mot plus haut que l'autre, en sept secondes chrono, la directrice de la maison de retraite avait donné le rythme et le ton à la journée de Nathan.


Nathan n'a aucun souvenir de sa mère et pour cause, elle l'a abandonné, lui et son père, quelques semaines après sa naissance. Après des années de doute puis de recherche, il a fini par retrouver sa trace dans cette maison de retraite dans laquelle elle s'est éteinte hier en milieu d'après-midi. En six mois et quelques rendez-vous ratés, il a finalement rencontré une vieille femme à la mémoire ravagée par la maladie qui ne pouvait évidemment apporter aucune réponse à ses nombreuses questions. Peut-être était-ce mieux ainsi...